Vivre aux Comores – Séjour aux Comores

Entre début Juillet et fin Aout 2017 nous sommes donc allé ma petite famille et moi dans les iles des Comores et plus exactement à Mayotte (quelques jours) et surtout sur l’ile d’Anjouan.
Un séjour loin du confort du touriste puisque “chez l’habitant” et “en famille”.
Riche en dépaysement et enrichissant ! Voici quelques récits dans plusieurs articles.
J’envisage de créer un site web dédié dans quelques temps.
Plus de photos mais aussi des vidéos ici https://goo.gl/photos/uMHPSRjhCc91bJ7SA

Comme déjà dis nous avons vécu ma chere et tendre, ses deux enfants, et moi « chez l’habitant » comme on dit…
Une immersion pour les enfants comme pour moi plus habitués à la vie métropolitaine…
Pour se déplacer vous avez le choix entre vos pieds et les taxis (voiture ou mini bus) , la moto est également très pratiqué là bas.


Si l’ile est petite elle est aussi très montagneuse et en dehors de la route nationale vous marchez très svt au milieu des cailloux.
Rapidement vous comprenez que le tourisme n’y sera pas aisé. Vous limitez donc vos déplacements.
Vous avez vécu dans 2 endroits différents : Koki et Bambao Mtsanga.
Mutsamudu (la capitale de l’ile) fut svt visité (son marché, ses administrations…) et les communes à proximité du lac Dzialandze…
Sur place confort limité… Mais on s’habitue vite…
Les coupures d’eau et d’électricité rythment la vie de tous les jours. L’eau étant essentiel pour cuire le riz il faut parfois aller le chercher plus loin…
La journée les appels à la prière, des nombreuses petites mosquées, (dès 4h du matin) permettent de se repérer sans regarder sa montre. Les coqs aussi… Les gens partent travailler tôt (6h svt) et la nuit tombe vite (18h)
Faire la cuisine est épuisant. Tout comme la lessive. Ce sont les taches des femmes (les hommes eux vont aux champs, …)
Heureusement dans un cas comme dans l’autre les enfants aident les adultes…
En discutant avec la famille mais aussi des habitants rencontrés je comprends les difficultés locales mais aussi certains avantages. Là encore il y aurait à dire…
Une très grande partie de la population locale est pauvre, non salarié (pas de contrat de travail…) et vit de ses propres champs.
Heureusement bcp est également propriétaire (« maison » et « champs ») et l’ile est très riche du côté des denrées alimentaires.
Les produits importés sont chers (parfois le même prix qu’en France alors que les salaries sont bien loins d’être les mêmes) mais les produits alimentaires locaux sont très abordables.
On cultive et on revend son surplus. On achète au « voisin » ce que l’on a pas et on lui vend ce que l’on a…
La vie est rythmé par ces échanges (on prete aussi bcp entre voisins…) et par ses matinées (avant qu’il fasse trop chaud) dans les champs pour ramener de quoi manger (mais aussi du bois pour cuire…)
On ne meurt pas de faim. Bien mangé est même très important là bas. Il faut du courage et de la force pour aller dans les champs (ile montagneuse) mais la population en a.