Imaginons Europe Ecologie (Contribution au Débat Constituant)

Voici une contribution qui complète celles que j’avais effectué par le passé,
et qui partagent également de nombreux points avec une contribution de Julien Lecaille

Tout commentaire via mes blogs , ou par mail, y compris corrections/amendements, seront le bienvenu… Ci possible avant le 30 Juillet  avant que ce texte soit envoyé ici

Elle se concentre tout particulièrement sur ce qui me semble essentielle pour un « mouvement politique » :
les « instants militants » , c’est à dire des pratiques qui doivent être efficaces et être mis en valeur…

Partant de là , et comme présenté sur le schéma, Europe Ecologie (ou quelquesoit le nom ou la plateforme) serait :

Europe Ecologie :

Coordination des Elus
a) coordination (basé sur FEVE élargi) (+ Cedis ?)
b) communication Interne et Externe
Commissions thématiques (basé sur les Commissions des Verts, élargis ?)
– Formation
– Groupes Actions
– Groupes Diffusions des Idées/ Communications

Les participants de ces « groupes » voteraient » pour les « coordinateurs » et « représentants » des différents « groupes »
Et pour coordonner tout ces groupes :
Coordination Interrégional (même fonctionnement côté « instances locales » )
une dose de « représentants » des différents groupes 1, 2, 3, 4 et 5
une dose élue par les « adhérents » sur un fonctionnement relativement identique au CNIR

Pourquoi les différents « groupes » (élus, commissions, …) doivent etre « représentés » ?
Parce qu’ils sont souvent les premiers concernés par les décisions prises…
On peut imaginer que les doses nationales soient issus des doses locales (en fixant quelques règles : parité, cumul,…)

Note au passage :
La Place d’un mouvement de Jeunesse (qui dans l’idéal doit avoir un peu ce type de « fonctionnement » en l’adaptant) :
on peut considérer le mouvement de jeunesse comme un « groupe d’action » : chaque groupe local « Jeunes Verts/EE » devrait alors avoir un « représentant » au sein des instances locales… et la fédération nationale une représentation nationale…

Vient une autre reflexion :
à moins de le considérer peut etre comme une composante, et avoir un point 6 :
les représentations des composantes (Les Verts, RPS, Les Jeunes Verts ou que sais encore) : j’y suis plutôt opposé bien que favorable par contre à un fonctionnement du type fédérale (mais la « fédération » des composantes doit plutôt se faire sur du concret et non sur des bases de « je pèse tant » …)

Voici un descriptif plus élaboré des différents « groupes » :

I) Coordination des Elus Ecologistes

Constats:
les élus à toutes les échelles ne sont pas assez coordonnées… il y a une « imperméabilité » entre les échelons géographique mais aussi sur un même échelon quand une assemblée n’existe pas (conseillers municipaux…)

Solutions:
Meilleur coordination des élus entre eux (réunions régulières, transmission des infos…)

Elargir au delà de « Europe Ecologie-Les Verts » aux « proches » aussi bien à gauche qu’à droite que « nulle part » (sans étiquettes, MEI Cap21 , FASE/Alternatifs , communistes et socialistes « proches »)

une coordination nationale (voir au delà ?) : reprendre la FEVE ? Fusionner en partie avec le CEDIS ? (regroupant tout le monde)

Des coordinations aux échelons géographiques : région , département , intercommunalité…

Des coordinations thématiques : thèmes programmatiques mais aussi « combats locaux » à coordonner

Cette coordination aurait également pour mission de former les élus (mission du CEDIS actuellement ?)

A faire :
améliorer la FEVE, retravailler le CEDIS…
ouvrir cette coordination à « tous » (élus signataires d’une charte)
se donner les moyens financiers : cotisation des élus…

II) Dialogue Elus / Militants

Constats :
pas assez de « comptes » et « bilans » sur l’action des élus… les militants ont du mal à défendre leurs élus…
Il y a une confusion entre « la parole du mouvement politique » et « les paroles des élus » : il faut que les élus parlent avant tout de leurs actions et leurs bilans…

Solutions :
Il faut organiser concrètement ces « bilans » réguliers

III) Dialogue Elus / Société
(cela complétant le précédent point)

Constats :
les élus par le passé ont pu parler « pour eux » et à la place du « mouvement » créant quelques confusions…

Solutions :
Différencier, tout en coordonnant, les « paroles des élus » et les « paroles du mouvement politique » : les uns parlant plutôt de leurs actions, faisant un bilan de ce qu’ils font… les autres cherchant plutôt à diffuser les idées…

Les bilans réguliers faits aux militants doivent aussi se faire envers la société (les électeurs…)
Une communication efficace doit exister : bilan, réunions publiques, …

Les Point 2 et 3 peuvent certainement être « coordonner » par le même « groupe » qui seraient chargés du dialogue entre les élus et ceux qui ne le sont pas, en interne et en externe… Un dialogue qui doit avoir lieu dans les 2 sens

On pourrait éventuellement imaginer une coordination du Point 2 et 3 avec le Point 1 à condition que les missions soient bien définis et que les moyens soient là pour l’efficacité…

On aurait aurait alors :
Une Coordination Des élus avec « dedans »
– FEVE amélioré pour l’aspect coordination + CEDIS amélioré pour formation
– un groupe travaillant sur Communication élus Interne/externe

Il faut se donner les moyens financiers : importance des cotisations des élus + autres moyens financiers…

IV) Commissions programmatiques :

Constats :
les commissions fonctionnent parfois très bien, parfois pas très bien… Elles sont ouvertes et ont une certaine indépendance chaque fonctionnant à sa manière… Mais finalement le mouvement (Les Verts ici) a du mal à utiliser la matière « intellectuelle » qui en ressort…
Les Commissions (pour Les Verts) se donnent souvent 2 missions complémentaires mes différentes : « faire-débattre » du programme et être « présent » sur le terrain (alors que des « non participants » pourraient souhaiter être des militants « thématiques » sur le terrain) : il conviendrait de coordonner les 2 tout en différenciant ‘être actif sur le terrain » et « être actif en produisant de la matière programmatique »
Les Commissions produisent de la matière pour les communiqués mais il faudrait plus d’efficacité…

Solutions :
conserver tout en améliorant les Commissions « Les Verts » et voir comment les « fusionner » avec les autres composantes qui souhaitent participer…
différencier les différentes missions éventuelles d’une Commission (et se recentrer sur Faire et Débattre du Programme)
mettre en place des espaces de débats ouverts (différencier Faire et Débattre)

V) Formation :

Constats : la formation aux idées est très pauvre… alors qu’il y a de nombreux outils efficaces ou qui pourraient l’être (CEDIS pour les élus, Commissions…)
Il faut différencier la formation « aux idées » et la formation « aux fonctions »

Solutions :
des espaces géographiques et thématiques, coordonnés avec les Commissions Programmatiques, pour se former aux idées
le Cedis qui forme les élus doit travailler avec la FEVE et se concentrer sur la formation « aux fonctions »

VI) Les Groupes D’Actions

Constats :
On peut reprocher l’absence des élus et militants sur « le terrain » , le terrain étant « tout » : les collectifs divers où il faut être et les actions dont on avoir l’initiative…

Solutions :
échelons thématiques et géographiques (à coordonner avec les « Commissions » : chez les Verts ils font souvent et avec logique… aussi ça…)
référents thématiques (en parallèle et coordination des échelons)

Ces « groupes » doivent donc être « différenciés » (mais coordonnés) du travail « programmatique » que l’on retrouve dans les « Commissions » : il s’agit ici d’agir (les « commissions » apportant la « matière intellectuelle » pour caricaturer l’idée…)
Ces groupes peuvent être « provisoires » naitre et mourir au grès des actions sur le terrain… avoir une certaine autonomie tout en acceptant « une charte »
Il faut référencer méthodiquement ces groupes, leur donner des « moyens » (humains, techniques, financiers…)

Il faut une « coordination » des « groupes d’Actions » qui soit coordonné avec les commissions « programmatiques » (la matière) et coordonné avec « groupes de diffusions des idées »

VII) Groupes de Diffusion des Idées

Constats :
Nous ne sommes pas assez en « campagne permanente » aussi bien « sur le terrain concret » que sur internet, dans les médias nationaux comme locaux…

Solutions :
Améliorer l’aspect « communiqués » locaux , nationaux (…) et le différencier/coordonner avec la communication « Elus »
Etre en campagne permanente (sur des thèmes : tracts thématiques, actions/réunions organisés par les comités locaux mais aussi nationalement…)
Ces groupes doivent se coordonner avec les « groupes actions » , Format

VIII) Elire et faire élire des représentants – Les campagnes électorales

Je n’ai pas de solution toutes faites, en interne comme en externe…
Ceci dis il faudra inclure (pour les différents échelons thématiques et géographiques) , pour une coordinationel globale, géographique aussi bien local que national, des représentations provenant de chacun de ces « groupes » (coordination des élus, commissions, …) auquel s’ajouteraient des représentations « élus » avec des règles à fixer…

Pour chacune des « actions » qu’on pourrait appeler « instant militant » chacun n’aura pas le même degrés d’investissement et d’intéressement personnel. Il convient d’orienter chacun là où il peut se sentir le plus utile et à l’aise et considérer qu’un « signataire » est un participant temporaire mais potentiellement régulier à l’une ou plusieurs de ces façons de militer…

J’en conclus qu’il faut accepter que chaque militant ne militante pas de la même façon… et qu’il n’a pas envi de le faire 24h sur 24…

Revenons sur un point important : l’adhésion…
dont j’avais déjà parlé lors d’une contribution précédente

L’Adhésion

* Adhérents à des partis adhérents

– Les Partis Fondateurs :
Les adhérents des partis fondateurs sont membres de droits
Les Verts
Régions et Peuple Solidaire
éventuellement d’autres « associations, partis, clubs… » qui s’intégreront rapidement ?

Ces partis continuent d’exister sauf si ils en décident le contraire

– Les adhérents/membres de groupes/partis/clubs
L’entrée d’un « groupe » est décidé par ses membres
Son « acceptation » au sein des « groupes adhérents » se fait dans l’idéal du consensus entre tous
Les membres d’un « groupe adhérent » deviennent « membres de droits »

* Adhésion direct

Toute personne peut adhérer directement à la structure, il devient alors membre et a les mêmes droits que tout les autres membres

La « double carte » pour les adhérents de « partis non membres » est toléré
Mais ne peuvent pas être candidats en interne et externe, sauf à abandonner ?
Choisir au bout d’un an de renouveler une ou l’autre adhésion : provisoirement les mêmes droits qu’un signataire ?

>> Le « Rassemblement » aurait donc plutôt la forme d’une Fédération qui rassemble à la fois des « groupes constituées » et des individus…

* Signataire
Tout signataire peut participer à toutes les réunions (sauf instances réservées aux adhérents)
Il peut s’y exprimer, participer à la vie du groupe (actions, …)

Mais il ne peut pas voter

Toutefois si il n’est pas « encarté » il peut être élu ou éligible en interne comme en externe ?
Etre élu mais ne pas pouvoir élire ?

* Les Représentants
Les élus et Fonctions Internes
Toute personne ayant des fonctions : élus externes, fonctions internes… doit obligatoirement être adhérent (adhérent de partis membres ou adhérent direct) ?
Ou
Tout représentant doit cotiser ?

Une grille de cumul doit être mis en place similaire à celle qui peut exister chez les Verts
Afin d’éviter les cumuls entre « fonctions » au sein des Verts et « fonctions » au sein de la structure du rassemblement les deux grilles seront complémentaires

Un représentant au sein d’un parti membre n’est pas obligatoire un représentant au sein de la structure du rassemblement.
Toutefois et même si les collèges (avec quotas…) doivent être évités on peut imaginer des structures internes transversales avec des « référents »
3 ) Adhérer à des Idées et participer financièrement

Mais pas forcément à un mouvement (partis, associations, …)

C’est finalement la conclusion que l’on pourrait tirer…
Beaucoup ne souhaite et souhaitera jamais adhérer à un quelconque mouvement mais peut adhérer à des idées de façon permanente ou temporaire à un moment donné…

Beaucoup ne souhaitera même pas avoir un « quelconque pouvoir » interne mais aime conserver tout de même un droit de parole ou être tenu bien informé…

L’adhésion à un « instant électoral » , à des « idées » , à un programme… sont des concepts à inventer et concrétiser… Efficacement

D’une certaine manière, et cela se vérifie dans les adhésions au sein d’un parti, certaines personnes adhèrent souvent temporairement :
pendant une période précise… pour participer à une campagne donnée (une année, deux années…) , à l’élaboration d’un programme, pour témoigner de sa sympathie…

> Participer financièrement

Une participation financière (mais pas forcément lié à l’adhésion) est souhaité d’une manière ou d’une autre…
Elle est bien entendue à être considéré comme obligatoire pour les élus membres d’un même mouvement et à imaginer pour tout les autres…

On peut imaginer que pour certains il y a aussi un souhait de participer financièrement suivant son « militantisme » du moment : participer financièrement et adhérer à un « instant électoral » mais pas à un parti…

Soutenir moralement et financièrement (et participer temporairement) à une élection électorale donnée pendant un instant donné…
Il y a certainement une piste à explorer et à mettre en valeur

Pour explorer correctement cette piste il faut certainement relire « ce qui fait un mouvement politique » et les structures idéales internes à mettre en place…
Ce qui était évoqué plus haut :
au delà de l’adhésion (qui doit ouvrir des « droits » à « participation ») ,
des « souscriptions » ou « possibilités de soutiens financiers/donations » devraient pouvoir exister pour chaque « instant militant » : aussi bien pour les « moments électoraux » (élections) , les « campagnes » , que pour participer à différentes « phases » qui participent à la vie du mouvement politique (Formations, commissions programmatiques, communications…)
Un citoyen lambda, et tout particulièrement les « sympathisants » , voir « grands sympathisants » doivent pouvoir participer à la « vie politique » y compris « financièrement » sans pour autant être « adhérent »

Bien entendu il ne faut pas tomber dans un « vice » qui serait celui de « consommer » de la « politique »